• Je t'ai portée à bras le corps,
    Et aujourd'hui, les bras m'en tombent,
    Car enfin, je tombe d'accord,
    C'est une véritable hécatombe.

    Sans vouloir jouer les gros bras,
    Pourquoi tomber dans l'amour si,
    Il nous tombe dessus à bout de bras,
    A grand tour de bras raccourcis.

    Mon coeur, par ta faute, tombe en ruine,
    Dans l'oubli, nous le morcellons,
    Quand bien même, il tombe en pluie fine,
    Il n'a pas le bras assez long.

    Lorsque tu lui donnais le bras,
    Tu lui tendais un bras d'honneur,
    Il en avait gros sur les bras,
    Et est tombé au champs d'honneur.

    C'est un bras de fer et plus encore,
    Il t'a reçu à bras ouverts,
    Il tombe de fatigue sous l'effort,
    Finalement, il brassait de l'air.

    Rien ne sert, pour lui, de lutter,
    Il baisse les bras, bien bas, il tombe,
    Ce n'est qu'un bras droit amputé,
    Que t'emportera pas dans ta tombe.

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  • Tu as jeté l'éponge, voulu démissionner,
    Et ce mal qui me ronge, je l'ai auditionné.
    De ses râles, de ses pleurs, j'ai pu enfin comprendre,
    Que tu n'étais qu'un leurre, à qui veut s'y méprendre.

    Tu t'es approprié, mes moindres sentiments,
    Pour les exproprier, sans un remerciement.
    J'étais épouvantail, un pantin au grand coeur,
    De ce champs de bataille, tu es le déserteur.

    Ce n'était qu'apparence, une simple devanture,
    Car c'est sans déférence, avec désinvolture,
    Que tu as pris la fuite, une sorte d'exode,
    Pour ne plus donner suite, à ces tristes épisodes.

    Cette rétractation, ce sévère plaquage,
    Terrible abdication et sinistre largage,
    Cette rupture a bon dos, car c'est en vérité,
    Un cruel abandon, lâche fatalité.

    Cette défection soudaine, m'a d'abord atterré,
    Causé beaucoup de peine, et puis m'a libéré.
    Tu m'as laissé-pour-compte, je nous croyais conjoints,
    Nous n'étions en fin de compte, que de simples cons joints.


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  • C'est vrai, j'ai mis du temps, pour le constater,
    Mais en un rien de temps, j'm'y suis acclimaté,
    A cette idée que je croyais d'un autre temps,
    Tu as faussé le jeu, comme pour gagner du temps.

    Voici venu le temps, où l'on se dit forcé,
    Et qu'il serait grand temps, de devoir divorcer.

    C'est là le dernier chèque, que l'on fait en même temps,
    C'est un aveu d'échec, planifié dans le temps.

    C'est un nouveau printemps, une nouvelle vie commence,
    Et c'est dans le même temps, une sorte de transhumance.
    Cette dernière réunion, dans notre emploi du temps,
    Scell'ra notre désunion, jusqu'à la fin des temps.

    J'ai perdu trop de temps, nous sommes enfin d'accord,
    Nous couronnons à temps, cette séparation d'corps.
    T'es la mésaventure, de mon propre espace temps,
    Enfin vient la rupture, il était vraiment temps.

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  • Dans ce monde, d'un noir absolu,
    Ma vie n'a été que poussière,
    C'est d'ailleurs, sans l'avoir voulu,
    Qu'une nuit, j'ai vu la lumière.

    Quand je suis né, on m'a inclus,
    A l'humanité toute entière,
    En vérité, je vis reclus,
    Derrière un habit de lumière.

    Car derrière cet hurluberlu,
    Se cache une douleur outrancière,
    Une souffrance qui m'influe,
    Pour que je la mette en lumière.

    Du bonheur, j'ai été exclu,
    J'en suis à des années lumières,
    Sur cette énigme farfelue,
    Je me dois de faire la lumière.

    Il ne me reste pour mon salut,
    Qu'à à atteindre la lumière,
    Au bout du couloir, suivre ce flux,
    A la vitesse de la lumière.

    De mon existence superflue,
    Ce soir je suis à la charnière,
    Pour me soulager, je n'ai plus,
    Qu'à juste éteindre la lumière.


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  • Si le cœur était tel un arbre,
    L'amour en deviendrait le fruit,
    Pour qui à force de palabres,
    On voudrait tous l'usufruit.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Au printemps, il vit, il bourgeonne,
    Quand vient l'été, il refleurit,
    L'automne, l'hiver, il t'abandonne,
    Ce n'est qu'une simple loterie.

    Et si on juge l'arbre à ses fruits,
    Les miens ont l'air si malheureux,
    Car j'ai tout offert à autrui
    Mon arbre est devenu bien creux.

    Aujourd'hui mon cœur se délabre,
    Ce n'est ni génial, ni logique,
    Il ne me reste qu'un seul arbre,
    L'arbre qu'on dit généalogique.

    <o:p> </o:p>Mon cœur peut cacher la forêt,
    Da ma solitude, sans un bruit,
    Mais dorénavant, je saurais,
    Qu'on juge toujours l'arbre à ses fruits.

    Mon cœur en feu, tu as vu naître,
    Mais que valait cette combustion ?
    Aurais-je dû être, ne pas hêtre ?
    C'est sans doute bien là la question.

    Mon cœur ne pouvait que plier,
    Sous le poids de toutes ses chaînes,
    Il était simple peuplier,
    Il était bien moins fort qu'un chêne.

    En tournant les pages de mon arbre,
    On pouvait feuilleter mon amour,
    Aujourd'hui t'en as fait du marbre,
    Un tronc sans ses racines autour.


    Quand l'être humain meurt, on l'enterre,
    Comme pour prolonger son vécu,
    Mais l'arbre lui on le déterre,
    Et on le recycle en PQ.

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