• Souhaits que l'on refoule, rêves que l'on abandonne,
    Qui dans nos veines coulent, dans nos pensées bouillonnent.
    Tous ces vils désirs, nostalgiques idéaux,
    Que l'on ne peut pas dire, qu'on garde incognito,


    Tout ce qu'on imagine et même sans y penser,
    Qui malgré nous fascine, qu'on aime tant encenser.
    Envies que l'on abrite, derrière un parasol,
    Moraliste hypocrite qui l'érige en symbole.


    Addiction dont l'emprise, qui bien qu'exaltation,
    Rendra votre âme soumise et pleine de frustrations.
    C'est pourquoi je ne veux, ne plus jamais dépendre,
    D'un phantasme amoureux que je ne fais qu'attendre.

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  • Il est des choses qu'on n'peut prévoir,
    Qui donnent du piquant, du piment,
    Qu'on ne pouvait pas concevoir,
    Qu'on pensait dures comme du ciment.

    Parfois, sans s'en apercevoir,
    On ne digère plus l'aliment,
    De celui qu'on pensait pouvoir,
    Etre notre seul condiment.

    Au risque de se décevoir,
    On s'accroche à son détriment,
    On s'invente des droits, des devoirs,
    Pour tout vous dire c'est déprimant.

    Après l'beau temps, il peut pleuvoir,
    C'est juste un réassortiment,
    Qu'on peut essayer d'entrevoir,
    Comme avant un licenciement.

    On se heurte alors au pouvoir,
    D'enclencher seul le châtiment,
    Ou faire fin de non recevoir,
    Mépris noyé de compliments.

    C'est inutile de s'émouvoir,
    De se conter des boniments,
    En amour, faut juste savoir,
    Ne jamais faire de sentiments.

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  • Un charme, une attraction soudaine,
    Et voilà qu'on sème nos vies,
    Dans ce fantasme, jardin d'Eden,
    Comme une irrésistible envie.

    Mais d'où nous vient cet envoûtement,
    Convoitise bien inassouvie,
    Qui nous pousse presqu'aveuglément,
    Comme une irrésistible envie.

    Cet attrait, pour tous ceux qui osent,
    Y résister sans préavis,
    Renforcera alors l'hypnose,
    Comme une irrésistible envie.

    Pour quelles raisons sommes nous tentés,
    Il en dépend notre survie,
    Comme si nous étions aimantés,
    Par une irrésistible envie.

    Cette fascination commune,
    Qu'on cherche parfois à écrémer,
    Nous polarise un peu comme une,
    Irrésistible envie d'aimer.


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  • J'ai souvent cette sensation,
    Cette impression qui désoblige,
    De n'être en fait que transition,
    Aux demoiselles qui se dirigent,

    Vers une vie meilleure et posée,
    Après une légère commotion,
    Sentimentale, souvent causée,
    Par un trop plein de dévotion.

    Je plonge là dans leur nébuleux,
    Dans leurs doutes, étranges univers,
    Où même si ça me pique les yeux,
    Il me faut les garder ouverts.

    C'est con l'amour, car on devient,
    À son contact presque égoïste,
    Mais il s'en va comme il s'en vient,
    Tout simplement à l'improviste.

    On y prend goût, on est avide,
    Mais s'installent routine, habitudes,
    Finalement, on s'emplit de vide,
    Et de réelles fausses certitudes.

    Tout en silence et sans un signe,
    Il arrive qu'on ne sache même pas,
    Qu'on a déjà passé la ligne,
    Qu'on a déjà franchi le pas.

    On est alors sur l'autre rive,
    On a beau y croire, on se ment,
    Notre amour est à la dérive,
    Il a fait son déménagement.

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  • Tous ces feuilletons, ces contes de fées,
    Tous hypocrites et alarmants,
    Me donnent envie d'les agrafer,
    De dev'nir un prince s'armant.

    S'armant de patience, il le faut,
    Si son altesse vous fait la cour,
    S'armant de courage aussitôt,
    Pour ne pas crier au secours.

    Couronne, sans même tirer les rois,
    Pour juste orner vos petites têtes,
    J'aim'rais jeter mon désarroi,
    Et ces santons aux oubliettes.

    Etes-vous certains d'être emballés,
    A vous voir ainsi convaincus,
    Je m'vois sur mon trône installé,
    Mais sans la moindre feuille de PQ.

    Curieux, je suis peut-être le fou,
    Qui va vous tomber votre reine,
    Je matte l'échec du fond d'mon trou,
    Pion à la rancœur souveraine.

    Reine qui aim'rait être sans cesse,
    Plus royaliste que le roi,
    Et vivre aux frais de la princesse,
    En partageant quelques émois.

    Moi, ma monture est sur ressort,
    Et mon courage est plutôt mince,
    Je suis peut-être le prince qu'on sort,
    Mais j'préfère partir comme un prince.

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