• On rêve tous d'une vie d'château,
    Où les voyages forment la jeunesse,
    Et on s'fait mener en bateau,
    Par un afflux de belles promesses.

    Je t'ai accosté au départ,
    On s'est abordé, on a rit,
    Tu étais ma seule idée phare,
    Tu t'es changée en avarie.

    J'étais un peu à la dérive,
    J'ai cru, avec toi, jeter l'ancre,
    Mais aujourd'hui, je réalise,
    Que je n'étais qu'un pauvre cancre.

    Je sentais qu'tu virais de bord,
    Que tu voulais prendre les voiles,
    Tu désirais prendre le Nord,
    On a même tenté une escale.

    Mais ton envie de bourlinguer,
    T'as quand même fait changer de cap,
    Sans moi, tu désirais voguer,
    C'était cela mon handicap.

    J'ai tenté de mettre à la marge,
    La vérité que je maquille,
    Tu as bel et bien pris le large,
    T'as réussi à prendre la quille.

    J'ai mis du temps à l'remarquer,
    Mais aujourd'hui, j'ai touché terre,
    On a beau, sur l'eau, embarquer,
    Il faut garder un pied sur terre.

    L'amour s'apparente aux bateaux,
    Où quand les rats quittent le navire,
    En bon capitaine, il me faut,
    Avec lui couler et périr.


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  • Ton regard, j'aime à le sentir,
    Du bout des lèvres, quand je t'embrasse,
    Et observer ce doux sourire,
    Que revêtent tes yeux pleins de grâce.

    Ce doux parfum, de ton esprit,
    L'intelligence de ta beauté,
    Cette harmonie, j'en suis épris,
    Mes doutes, tu me les as ôtés.

    J'inhale toutes tes pensées,
    Et je dévore toutes tes paroles,
    Ca en devient presque insensé,
    Je ne te trouve aucun bémol.

    Ta splendeur est si généreuse,
    Et si délicate à la fois,
    La crainte de te rendre malheureuse,
    Parvient à me troubler parfois.

    Que m'arrive-t-il? Je ne sais pas.
    Paraît que la nuit porte conseil,
    De mes songes, je suis juste l'appât,
    Il serait temps que j'me réveille.


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  • Si quand on aime, on ne compte pas,
    Et que l'argent n'a pas d'odeur,
    Ca pue tout d'même, j'te raconte pas,
    Quand t'es vidé de ta candeur.

    Quand tu sens qu'tu t'es fait berner,
    Des relents d'agressivité,
    Te montent rapidement au nez,
    Comme un arôme d'acidité.

    T'emport'ras pas au paradis,
    Tout l'amour que tu m'as volé,
    Les bons comptes font les bons amis,
    J'aimerais te voir immoler.

    C'est vrai, pour toi, ma haine abonde,
    Car tu n'as fait qu'empuantir,
    D'odeurs fétides, nauséabondes,
    Mon coeur qui n'peut plus te sentir.

    Je voulais te mettre au parfum,
    De c'que tu m'inspires comme senteur,
    Une pestilence profonde, sans fin,
    Un arrière goût de puanteur.

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  • J'en ai tellement plein le dos,
    Je vais enfin vider mon sac,
    C'est pas idéal comme cadeau,
    Mais j'en ai vraiment trop plein l'sac.

    Je n'sais pas si tu réalises,
    A quel point tu m'as fait mal,
    Quand t'as voulu faire tes valises,
    Quand t'as fini par t'faire la malle.

    J'avais des valises sous les yeux,
    Je dirais même la tête dans l'sac,
    Vous étiez vraiment, à mes yeux,
    Toutes à mettre dans le même sac.

    De ton amour, j'étais en quête,
    J'ai été pris la main dans l'sac,
    Comme un simple vulgaire pickpocket,
    De c'que je nomm'rais un cul d'sac.

    Mais tu es la seule que par rage,
    Je peux m'permettre d'appeler : gros sac,
    Car quand tu as plié bagage,
    Mon coeur tu me l'as mis à sac.

    Ce sac de noeuds, je l'ai défait,
    Maintenant l'affaire est dans l'sac,
    Saches, dorénavant, en effet,
    Que j'ai plus d'un tour dans mon sac.

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  • Merci pour ces larmes, ces larmes de rire,
    Qu'on a partagées entre deux sourires,
    Merci pour ces larmes, larmes de tendresse,
    Qu'étaient destinées rien qu'à mon adresse.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> 

    </o:p>Merci pour ces larmes, larmes de désir,
    Que tu m'as offertes entre deux soupirs,
    Merci pour ces larmes, larmes de plaisir,
    Que tu m'as livrées juste avant de jouir,<o:p> 

    </o:p>Merci pour ces larmes, ces larmes de peine,
    Que tu m'as confiées, sans aucune gêne,
    Merci pour ces larmes, ces larmes de honte,
    Que tu m'as versées en faisant les comptes.

    Merci pour ces larmes, larmes de regret,
    Que je n'reverrais, sans doute plus jamais,
    Merci pour ces larmes, ces larmes de remords,
    Que t'auras peut-être quand je serais mort.

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