• J'aimerais en cette occasion,

    Lever mon verre à notre amour,

    Qu'a succombé à ses lésions,

    Quand tu as mis fin à ses jours.


    C'était pas une très bonne idée,

    C'est obsolète, c'est dépassé,

    Notre amour s'est vu suicidé

    A rendu l'âme, a trépassé.


    Bienvenue à son enterrement,

    A toi qui a ouvert le feu,

    Avec autant d'acharnement,

    Vivre c'est mourir à petit feu.


    Notre défunt amour te salue,

    Tu étais tout pour lui hier,

    Mais vieille charogne, il a fallu,

    Que tu le tues, le mettes en bière.


    Il a fallu que tu t'en ailles,

    Que tu l'abandonnes aussi sec,

    Te voilà à ses funérailles,

    Il t'invite même à ses obsèques.


    C'est sûr tu peux être joyeuse,

    T'as réussi à mon avis,

    A être sa propre fossoyeuse,

    Le triste accident de sa vie.



    Je ne m'en remets plus à Dieu,

    Je n'crois plus en rien, ais-je tord?

    J'ai fait mon deuil, j'ai dit adieu,

    Je suis devenu un homme mort.


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  • Si je vois tout en gris, dans l'fait d'être amoureux,
    C'est pas qu'je sois aigri, tout juste malheureux.
    J'avais tout d'abord cru, qu'l'amour c'est du bonheur,
    Mais il a vite décru, duré que quelques heures.

    Après mûre réflexion, je peux enfin le dire,
    L'amour n'est qu'affliction, on devrait le maudire.
    Si je t'écris cette lettre, c'est que ça m'fait du bien,
    Est heureux qui croit l'être, moi je n'crois plus en rien.

    L'amour c'est du bidon, personne ne le remarque,
    Demande à Cupidon, pourquoi il a un arc.
    C'est un crêve-coeur qu'il a, tout au bout de sa flêche,
    Une arme de combat, qui ouvrira une brêche,

    Dans ta santé mentale, causer bien du chagrin,
    Brisé ton idéal, d'amour deux en un.
    Depuis toi je le sais, j'en garde même des séquelles,
    Former un couple c'est, n'être qu'un, mais lequel?

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  • La vie est un voyage, dont la locomotive,
    Le plus grand équipage, la seule chose qui motive,
    C'est le train de l'amour, qui passe à vive allure,
    Et sans billet retour, on part pour l'aventure.

    Mais on dit bien qu'un train, peut en cacher un autre,
    Du jour au lendemain, il déraille dans une côte,
    C'est déjà terminé, tu te sens bien minus,
    Bien que déterminé, c'est là le terminus.

    On veut tous prendre son train, sans se tromper de gare,
    Tellement on s'étreint, il arrive qu'on s'égare.
    J'étais un bout en train, maintenant rien ne presse,
    Certes j'ai raté mon train, mais c'était un express.

    Comme une vache qui laboure, je les regarde passer,
    Les convois de l'amour, sur leurs rails tout tracés.
    Ils se retirent bon train, sur leurs voies ferroviaires,
    Ne sont jamais en train, de faire machine arrière.

    Faudrait se botter l'train, sortir du wagon-lit,
    Du train train quotidien, égayer son train d'vie.
    Du train où vont les choses, j'vois qu'l'amour est un rêve,
    Qui souvent est en pause, quand il n'est pas en grève.

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  • C'est depuis l'hôpital, où je suis interné,
    Que je t'avoue mon mal, car tu es concernée.
    Par ta faute en effet, depuis toi je m'isole,
    Mon esprit est défait, pris dans une camisole.

    Ma raison tu l'as freine, mes angoisses chaotiques
    Sont celles d'un schizophrène, d'un vrai fou psychotique.
    Par ta faute je névrose et souvent je délire,
    Je n'vois plus rien en rose, plus rien ne me fait rire.

    Mais après analyses et investigations,
    Je constate que cette crise, c'est de l'alliénation.
    Par ta faute moi je fonds, régulièrement en pleurs,
    C'est un malaise profond, une crise de grande ampleur.

    C'est un fait d'société, que j'avoue sans tabou,
    L'amour n'est qu'anxiété qui peut vous rendre fou.
    Par ta faute ma psychose, ne fait que s'attiser,
    Et tu en es la cause, tu m'as traumatisé.

    C'est vrai que je débloque, je ne peux le nier,
    Aucun électrochoc, ne pourra me soigner.
    Par ta faute je l'admets, mes rêves sont abolis,
    Je n'dirais plus jamais, je t'aime à la folie.

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  • Dans le hall du commissariat,
    Où je patiente calmement,
    Je suis comme un de ces pariats,
    Prisonnier de mes sentiments.

    Ce n'est pas vraiment chose aisée,
    Je n'étais pas sous la contrainte,
    Mais tu m'as bel et bien lésé,
    C'est pour ça que je porte plainte.

    Tu m'as dérobé mon amour,
    Tu m'as volé mes illusions,
    Fais disparaître en un seul tour,
    Tous mes jolis rêves de fusion.

    Tu m'as ôté ma dignité,
    Dépouillé de toute mon âme,
    Privé de mon humanité,
    Et même éteind toute ma flamme.

    Pas besoin d'interrogatoire,
    Ni même de confrontation,
    Ca n'était pas alléatoire,
    Il y a eu préméditation.

    C'est sûr tu n'as pas d'alibi,
    Tu n'iras pas en cassation,
    Mon amour propre tu l'as sali,
    En t'appropriant ma passion.

    L'amour est une garde à vue,
    Où l'on se contente de nier,
    Quoi qu'il arrive c'est une bévue,
    On fini menottes aux poignets.

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