• Merci pour ces larmes, ces larmes de rire,
    Qu'on a partagées entre deux sourires,
    Merci pour ces larmes, larmes de tendresse,
    Qu'étaient destinées rien qu'à mon adresse.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> 

    </o:p>Merci pour ces larmes, larmes de désir,
    Que tu m'as offertes entre deux soupirs,
    Merci pour ces larmes, larmes de plaisir,
    Que tu m'as livrées juste avant de jouir,<o:p> 

    </o:p>Merci pour ces larmes, ces larmes de peine,
    Que tu m'as confiées, sans aucune gêne,
    Merci pour ces larmes, ces larmes de honte,
    Que tu m'as versées en faisant les comptes.

    Merci pour ces larmes, larmes de regret,
    Que je n'reverrais, sans doute plus jamais,
    Merci pour ces larmes, ces larmes de remords,
    Que t'auras peut-être quand je serais mort.

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  • Tu es bien la femme de ma vie,
    Non, ce ne sont pas des chimères,
    C'est en ton sein que j'ai pris vie,
    Que j'ai grandi, ma tendre mère. 

    Tout ton amour si maternel,
    Bien avant même l'école primaire,
    Et après ma période rebelle,
    Je l'ai toujours reçu, ma mère. 

    Tu consolais tous mes chagrins,
    Qui étaient certes très éphémères,
    Car près de toi, je suis si bien,
    J'aime être dans les jupes de ma mère.

    Pour te décrire combien je t'aime,
    Je ne pourrais être sommaire,
    Et me contenter d'un poème,
    Mais je n'sais faire que ça, ma mère.

    J'ai été, vrai, un peu blessant,
    Et parfois même un peu amère,
    Quand par fierté d'adolescent,
    Je t'appellais froidement : ma mère.

    Tout le mal que j'ai pu te faire,
    Je le regrette terriblement,
    Car de toutes les femmes de la Terre,
    T'es celle que j'aime le plus Maman.

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  • J'ai manqué de ne pas le voir,
    Je n'étais pas très émérite,
    Tu as manqué à ton devoir,
    A ton vieux serment d'hypocrite.

    J'ai manqué de faire attention,
    Et ailleurs tu as essaimé,
    Tu as manqué d'inspiration,
    En comblant ton manque à aimer.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> 

    </o:p>J'ai manqué notre dernier rencard,
    Pris dans un sommeil léthargique,
    Tu as manqué d'mettre au placard,
    Ta vieille horloge bio-illogique.<o:p> 

    </o:p>J'ai manqué, sûr, de te nourrir,
    Mais l'appétit ça se façonne,
    Tu as manqué de t'resservir,
    Alimentaire mon cher Watson.

    J'ai manqué d'chance en vérité,
    Car à la porte, tu m'as flanqué,
    Tu as manqué d'féminité,
    Tu n'étais qu'un garçon manqué.

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  • Je te le dis, sans un sourire,
    J'ai pris un sacré coup de poing,
    J'essaye en vain de parcourir,
    Notre histoire, pour en faire le point.

    J'avais tenté de te nourrir,
    Malgré ton très gros embonpoint,
    De mes sentiments, mes fous rires,
    Mais je n'devais pas être au point.

    Mais pourquoi encore accourir,
    Et me retrouver au même point,
    Après toi, je n'veux plus courir,
    C'est sûr, tu n'me mérites point.

    Plus personne ne peut m'secourir,
    Mon désespoir est à ce point,
    Que je souhaite me laisser pourrir,
    Sans que la vie me fasse l'appoint.

    Aux grands remèdes, j'dois recourir,
    Je suis vraiment si mal-en-point,
    Même si rien ne sert de mourir,
    Et qu'il faut juste partir à point.

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  • A toi, mon coeur et mon âme sont,
    Je pensais c'la, comme il se doit,
    J'avais bien mordu à l'hameçon,
    Et maintenant, j'm'en mords les doigts.

    Tu n'imagines pas c'que j'endure,
    C'est vrai, j'ai une dent contre toi,
    C'est pour ça, que j'ai la dent dure,
    Que j'suis incisif envers toi.

    Dans ma vie, tu es apparue,
    J'avais une fringale de bonheur,
    Et à pleine dent, moi j'y ai cru.
    Je me disais : à la bonne heure.

    Maintenant, je sais, je saurai,
    Que l'on doit s'armer jusqu'aux dents,
    Car avec toi, je me serais,
    Réellement cassé les dents.

    Je ne pensais pas aux accros,
    Je me nourrissais d'un festin,
    La prochaine fois qu'j'aurai les crocs,
    Je saurai choisir mon destin.

    Le bonheur, c'est que des soucis,
    Vaut mieux ne pas combler cette faim,
    Il finit toujours en dent de scie,
    Et s'achève sur une triste fin.

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