• Pour ne plus marcher à cloche pied,
    Et me projeter de l'avant,
    Je cherche la chaussure à mon pied,
    Qui pourrait m'aller comme un gant.

    Je ne cherche ni une espadrille,
    Ni une fourberie d'escarpin,
    Tout juste un beau talon aiguille,
    Pour moi la vilaine botte de foin.

    Mais suis du genre à résilier,
    Quitte à en perdre mon pantalon,
    Plutôt qu'être dans ses p'tits souliers,
    Je préfère tourner les talons.

    Je sais que cela ne dénote,
    Pas forcément d'une disgrâce,
    Mais je n'aime pas lécher les bottes,
    Au destin, le suivre à la trace.

    Je n'aime pas lui cirer les pompes,
    Unijambiste, embarrassé,
    Je fais faux pas et je me trompe,
    Car je finis par m'en lacet.

    Je m'connais sous toutes les coutures,
    Et si seulement j'essayais,
    De vouloir autre chose qu'une pointure,
    Je serais moins dépareillé.

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  • Je reprends mon curriculum,
    Mon agenda, mon mémento,
    Et je feuillette tout notre album,
    Témoin de ton vil ex-voto.

    Tu étais la nec plus ultra,
    Sans même un seul autre ex-æquo,
    Mais j'ai fait mon mea culpa,
    T'étais surtout un quid pro quo.

    Casus belli de notre tandem,
    Ipso facto je te déteste,
    Je tente de rester carpe diem,
    Car errare humanum est.

    Tu étais mon alter ego,
    Inscrite dans mon almanach,
    Je n'faisais pas le distinguo,
    Donc vade retro satanas.

    Un statu quo, nota bene,
    Serait quasi un peu moins dur,
    Ex nihilo et in fine,
    Car fluctuat nec mergitur.

    Tu étais l'idem de mon âme,
    Maintenant l'œdème d'un forçat,
    Tu étais l'ad hoc d'un quidam,
    Qui croyait au vice versa.

    Récépissé en prorata,
    Post scriptum de ton baratin,
    T'étais mon desiderata,
    Qui m'en a fait perdre mon latin.

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