• Cette musique expérimentale,
    Nous croyons la jouer en chœur,
    C'était qu'un brouhaha mental,
    Ampli de fausses notes et d'erreurs.

    Certains, nous l'avaient signalé,
    Nous connaissions tout nos classiques,
    On a quand même voulu aller,
    Bien plus vite que la musique.

    Je devais être un peu timbré,
    Je trouve ça aujourd'hui risible,
    Mais tu avais su faire vibrer
    Ce qu'on nomme la corde sensible.

    Sans même accorder nos violons,
    Nous avons agit en sursaut,
    Le temps nous semblait bien trop long,
    Nous n'avons joué qu'un morceau.

    Nos oreilles étaient aveuglées,
    Prises de surdité chronique,
    On croyait nos deux vies réglées,
    Comme du papier à musique.

    On s'est retrouvés débordés,
    Peu à peu, on montait d'un ton,
    On était juste désaccordés,
    T'étais ténor, moi baryton.


    A force d'être idéaliste,
    J'ai succombé à l'amalgame,
    Sans distinguer qu'j'étais soliste,
    Et toi largement polygame.


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  • La vie est une farce et l'amour une douleur,
    Une véritable garce, sans morale ni valeur,
    L'amour intemporel est simple conjecture,
    Quand est ce qu'une querelle, se transforme en rupture?

    Et peut-on percevoir, à quel moment précis,
    Le seul fait de se voir, devient un raccourci,
    Une banale habitude, quotidien ordinaire,
    Sorte de servitude, remplaçant le tonnerre,

    Qu'un seul mot de ta part, parvenait à faire naître,
    Comme une sorte de faire-part de bonheur à mon être.
    A quel moment un jour, l'exquis bonjour se change,
    En un simple bonjour, sans le moindre autre échange?

    J'avais encore hier, l'impression d'être un homme,
    Et l'orgueil assez fier, pour me croire autonome,
    C'était mon sauf-conduit, mon glorieux trépas,
    Je l'avoue aujourd'hui, je ne me suffit pas.

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