• Laissé pour conte.

    Depuis tout p'tit, on nous bassine,
    D'histoires à dormir debout,
    Ces contes de fées nous assassinent,
    Ils sont que mensonges et tabous.

    On nous dit, ils vécurent heureux,
    Et eurent plein d'enfants en retour,
    Aujourd'hui le prince valeureux,
    Grenouille tout en bas de sa tour.

    Où seules l'accostent les patrouilles,
    Qui voit en lui un clandestin,
    Son carrosse n'est plus une citrouille,
    Tout juste le métropolitain.

    On veut nous faire croire, sans arrêt,
    Que l'innocence est féminin,
    De nos jours, la belle se serait,
    Déjà tapée tous les sept nains.

    L'amour n'est jamais réciproque,
    Faut arrêter de nous bluffer,
    Y a qu'les adultes à notre époque,
    Pour croire encore aux contes de fées.

    Si un baiser éveille le corps,
    De la princesse dans son linceul,
    A mon avis, depuis qu'elle dort,
    Elle doit vraiment puer de la gueule.


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