• Ces deux êtres enlacés que seule la nuit protège,
    Des regards déplacés, du courroux et des pièges,
    De l'agressivité, de cette gêne immonde,
    Ce voile d'obscurité, les cache aux yeux du monde.

    Ces deux êtres enlacés, aimant se retrouver,
    Dans cette nuit glacée, juste pour se prouver,
    Qu'à travers la chaleur, de leurs corps enivrés,
    Ils peuvent durant des heures, à l'autre se livrer.

    Ces deux êtres enlacés, se privant de repos,
    Elle aime être caressée, par son souffle sur sa peau,
    Lui est comme obsédé, par ce physique, ce corps,
    Il veut la posséder, avant même l'aurore.

    Ces deux êtres enlacés, finalement transparents,
    Ne font que rêvasser, ils sont si différents,
    Elle lui offre son âme et son corps dans l'étreinte,
    Il ne voit en cette femme, qu'une aventure restreinte.

    Ces deux êtres enlacés, relation passionnelle,
    Qui ne fait que passer, simple désir charnel,
    Elle sait quel est son sort, mais finalement se ment,
    Il ne voit que son corps, évince ses sentiments.

    Ces deux êtres enlacés, qui au petit matin,
    Ce sont vite effacés, leurs objectifs atteints,
    Inconnue d'une nuit, ternie et violacée
    Qui pour briser l'ennui, rêvait d'être enlacée.

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  • Nous avons toujours l'impression
    Que cela n'arrive qu'aux autres
    Nous tombons dans une dépression,
    Lorsque cette rupture devient nôtre.

    Je t'ai aimé à en mourir,
    Je croyais en ces balivernes,
    Je suis en deuil, j'ai beau souffrir,
    Aujourd'hui mes rêves sont en berne.


    Comment conserver la passion,
    Quand on c'est déjà dit : je t'aime ?
    Je sais bien que tu as raison,
    Notre amour n'était plus le même.

    Je nous pensais indestructible,
    C'est sans doute là mon erreur,
    Ma peine est bien incompressible,
    Le temps n'est pas bon assureur.


    Hier, épris de toi hélas,
    Aujourd'hui tout est dissolu,
    Notre amour a cédé sa place,
    A l'avenir j'y croirais plus.

    Tu m'as ôté mes illusions,
    Je n'ai vraiment pas eu de veine,
    Mais par ta sombre décision,
    J'apprends à vivre avec la haine.

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  • Quand on n'a pas ce que l'on aime,
    Il faut aimer ce que l'on a,
    Tout en commençant par soi même,
    Surtout si l'on n'a plus que ça.

    Si certains se vouent de la haine,
    Ils font sans doute le mauvais choix,
    A chaque amour suffit sa peine,
    Aime toi et Dieu t'aidera.

    Pour bien aimer les autres, c'est sûr,
    Il faut s'aimer d'abord soi même,
    Amour bien ordonné ne dure,
    Que s'il commence par soi même.

    Vaut mieux s'aimer seul parfois,
    Plutôt que mal accompagné,
    Mettre ses amours et ses émois,
    Dans un seul et même panier.

    L'amour vient en s'aimant, c'est vrai,
    Ton prochain t'aimera comme toi-même,
    En vérité, on n'est jamais,
    Mieux aimé que par soi même.

    Vaut mieux un p'tit amour de soi,
    Qu'un grand chez les autres, je crois,
    Un aime toi vaut, il va de soit,
    Bien mieux que deux tu m'aimeras.

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  • J'aimerais tant être un cliché,
    Et ce n'est pas rien de le dire,
    J'aimerais tellement m'afficher,
    Aux bras de celle que je désire.

    Etre un peu con en l'attendant,
    Avoir tout le corps qui frissonne,
    Et vibrer juste en entendant,
    La sonnerie de mon téléphone.

    J'aimerais tant être un cliché,
    Et pouvoir lui tenir la porte,
    Dans mes bras pouvoir la nicher,
    Etre apte à lui prêter main-forte.

    J'aim'rais aussi être grossier,
    Lui dire : "putain mais t'es trop sotte!",
    J'aimerais pouvoir négocier,
    Pour faire une sortie entre potes.

    J'aimerais tant être un cliché,
    Rien qu'en pensant à ta silhouette,
    Que tu parviennes à m'aguicher,
    Que la nuit, tu prennes toute la couette.

    J'aimerais te prendre par la main,
    Et avec toi me promener,
    Faire comme on dit, un bout de chemin,
    Préparer ton p'tit déjeuner.

    J'aimerais tant être un cliché,
    Et apprécier que tu me dises,
    Des petits mots doux dénichés,
    De je n'sais quelle pochette surprise.

    J'aimerais tant que tu t'apprêtes,
    Et râler parce qu'on est en retard,
    Etre troublé, je sais c'est bête,
    Juste à la vue de ton regard.

    J'aimerais tant être un cliché,
    Pourtant je sais qu'il n'en est rien,
    J'ai beau essayer de tricher,
    De faire comme si tout allait bien.

    J'aimerais connaître tes douleurs,
    Et avec toi pleurnicher,
    L'homme veut toujours, pour son malheur,
    Ce qu'il n'a pas, comme un cliché.

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