• Si quand on aime, on ne compte pas,
    Et que l'argent n'a pas d'odeur,
    Ca pue tout d'même, j'te raconte pas,
    Quand t'es vidé de ta candeur.

    Quand tu sens qu'tu t'es fait berner,
    Des relents d'agressivité,
    Te montent rapidement au nez,
    Comme un arôme d'acidité.

    T'emport'ras pas au paradis,
    Tout l'amour que tu m'as volé,
    Les bons comptes font les bons amis,
    J'aimerais te voir immoler.

    C'est vrai, pour toi, ma haine abonde,
    Car tu n'as fait qu'empuantir,
    D'odeurs fétides, nauséabondes,
    Mon coeur qui n'peut plus te sentir.

    Je voulais te mettre au parfum,
    De c'que tu m'inspires comme senteur,
    Une pestilence profonde, sans fin,
    Un arrière goût de puanteur.

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  • J'en ai tellement plein le dos,
    Je vais enfin vider mon sac,
    C'est pas idéal comme cadeau,
    Mais j'en ai vraiment trop plein l'sac.

    Je n'sais pas si tu réalises,
    A quel point tu m'as fait mal,
    Quand t'as voulu faire tes valises,
    Quand t'as fini par t'faire la malle.

    J'avais des valises sous les yeux,
    Je dirais même la tête dans l'sac,
    Vous étiez vraiment, à mes yeux,
    Toutes à mettre dans le même sac.

    De ton amour, j'étais en quête,
    J'ai été pris la main dans l'sac,
    Comme un simple vulgaire pickpocket,
    De c'que je nomm'rais un cul d'sac.

    Mais tu es la seule que par rage,
    Je peux m'permettre d'appeler : gros sac,
    Car quand tu as plié bagage,
    Mon coeur tu me l'as mis à sac.

    Ce sac de noeuds, je l'ai défait,
    Maintenant l'affaire est dans l'sac,
    Saches, dorénavant, en effet,
    Que j'ai plus d'un tour dans mon sac.

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  • Merci pour ces larmes, ces larmes de rire,
    Qu'on a partagées entre deux sourires,
    Merci pour ces larmes, larmes de tendresse,
    Qu'étaient destinées rien qu'à mon adresse.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> 

    </o:p>Merci pour ces larmes, larmes de désir,
    Que tu m'as offertes entre deux soupirs,
    Merci pour ces larmes, larmes de plaisir,
    Que tu m'as livrées juste avant de jouir,<o:p> 

    </o:p>Merci pour ces larmes, ces larmes de peine,
    Que tu m'as confiées, sans aucune gêne,
    Merci pour ces larmes, ces larmes de honte,
    Que tu m'as versées en faisant les comptes.

    Merci pour ces larmes, larmes de regret,
    Que je n'reverrais, sans doute plus jamais,
    Merci pour ces larmes, ces larmes de remords,
    Que t'auras peut-être quand je serais mort.

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  • Tu es bien la femme de ma vie,
    Non, ce ne sont pas des chimères,
    C'est en ton sein que j'ai pris vie,
    Que j'ai grandi, ma tendre mère. 

    Tout ton amour si maternel,
    Bien avant même l'école primaire,
    Et après ma période rebelle,
    Je l'ai toujours reçu, ma mère. 

    Tu consolais tous mes chagrins,
    Qui étaient certes très éphémères,
    Car près de toi, je suis si bien,
    J'aime être dans les jupes de ma mère.

    Pour te décrire combien je t'aime,
    Je ne pourrais être sommaire,
    Et me contenter d'un poème,
    Mais je n'sais faire que ça, ma mère.

    J'ai été, vrai, un peu blessant,
    Et parfois même un peu amère,
    Quand par fierté d'adolescent,
    Je t'appellais froidement : ma mère.

    Tout le mal que j'ai pu te faire,
    Je le regrette terriblement,
    Car de toutes les femmes de la Terre,
    T'es celle que j'aime le plus Maman.

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  • J'ai manqué de ne pas le voir,
    Je n'étais pas très émérite,
    Tu as manqué à ton devoir,
    A ton vieux serment d'hypocrite.

    J'ai manqué de faire attention,
    Et ailleurs tu as essaimé,
    Tu as manqué d'inspiration,
    En comblant ton manque à aimer.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> 

    </o:p>J'ai manqué notre dernier rencard,
    Pris dans un sommeil léthargique,
    Tu as manqué d'mettre au placard,
    Ta vieille horloge bio-illogique.<o:p> 

    </o:p>J'ai manqué, sûr, de te nourrir,
    Mais l'appétit ça se façonne,
    Tu as manqué de t'resservir,
    Alimentaire mon cher Watson.

    J'ai manqué d'chance en vérité,
    Car à la porte, tu m'as flanqué,
    Tu as manqué d'féminité,
    Tu n'étais qu'un garçon manqué.

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