• Si j'mets sur pied ces quelques vers,
    Ces quelques pieds abandonnés,
    Ne soit pas tant sur le pied d'guerre,
    Il ne s'agit que d'un pied d'nez.

    Ce n'est pas un appel du pied,
    Tu étais sur un piédestal,
    T'étais à force de m'faire du pied,
    Mon pied à terre sentimental.

    J'ai plus pied et tu es à mille
    Pieds de pouvoir imaginer,
    Que le colosse aux pieds d'argiles,
    Est au pied l'vé tout déprimé.

    Etre sur l'même pied d'égalité,
    Impossible, je suis trop casse-pieds,
    Ma mise à pied, j'l'ai méritée,
    Tanpis pour moi, ça m'f'ra les pieds.

    J'te croyais chaussure à mon pied,
    Avec qui marcher à pieds joints,
    Me paraissais vraiment le pied,
    Mais d'un coup d'pied tu y as mis fin.

    Depuis qu'je suis au pied du mur,
    Je sais qu'je ne perdrais plus pied,
    Car de pied ferme, une chose est sûre,
    Plus personne n'me criera : au pied!


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  • T'es à la source, t'es à la tête,
    De mes problèmes, de mes maux d'tête,
    C'est vrai, j'ai été prise de tête,
    T'en avais donc, par d'ssus tête.

    J'aim'rais te dire en tête à tête,
    Que j'ai parfois encore en tête,
    Le son de tes rires à tue-tête,
    Qui m'ont tant fait tourner la tête.

    Je n'ai pas su te tenir tête,
    Ca t'a fait perdre toute la tête,
    Ca t'est même monté à la tête,
    Et depuis lors t'as la grosse tête.

    C'est vrai, je te cassais la tête,
    Mais je n'avais pas toute ma tête,
    Toi tu t'étais mis bille en tête,
    Que tu n'en ferais qu'à ta tête.

    Arrêtes de faire ta mauvaise tête,
    Ca m'était sorti de la tête,
    Vu qu'tu m'le jurais sur ta tête,
    Dans le sable je m'étais mis la tête.

    Tu crois sans doute que je m'entête,
    Mais je n'te fais même plus la tête,
    J'avais pas d'yeux derrière la tête,
    Et l'ciel m'est tombé sur la tête,

    T'es bel et bien sortie d'ma tête.
    Dans mon estime t'es plus en tête,
    Car je sais qu'des pieds à la tête,
    Tu te s'ras payée toute ma tête.

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  • Je l'ai vu dès l'premier coup d'oeil,
    Que tu avais de jolis yeux,
    C'est sûr tu m'avais fait de l'oeil,
    C'est évident, ça crêve les yeux.

    Depuis ce jour, je t'ai à l'oeil,
    Je te le dis entre quatre yeux,
    Sur toi j'ai juste jeté un oeil,
    Et là ça me sautait aux yeux,

    Car je n'en fermais même plus l'oeil,
    Je ferais tout pour tes beaux yeux,
    Aussi rapidement qu'un clin d'oeil,
    Je te l'avoue dans l'blanc des yeux.

    Mais ce putain de mauvais oeil,
    Me l'a dit les yeux dans les yeux,
    Qu'entre nous c'était oeil pour oeil,
    Que je te sortais par les yeux.

    J'en croyais rien, j'disais : mon oeil!
    Je succombais à tes doux yeux,
    Mais grâce à lui, bon pied, bon oeil,
    J'ai pu enfin ouvrir les yeux.

    Je me mettais le doigt dans l'oeil,
    Sans distinguer qu'j'étais leurré,
    Car de mon sort, tu t'en bas l'oeil,
    Je n'ai plus qu'les yeux pour pleurer.


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  • C'est parfois dur de perdre un proche,
    Mais tu es bel et bien partie,
    Et j'ai beau me perdre en reproches,
    J'ai déjà perdu la partie.

    Je me suis perdu dans la brume,
    J'ai perdu beaucoup de terrain,
    Si je m'en sors sans perdre de plumes,
    J'y perds tout de même mon latin.

    Je devrais presque me sentir libre,
    Et rattrapper le temps perdu,
    Mais en fait je perds l'équilibre,
    A force de te perdre de vue.

    Tu dois penser qu'j'perds les pédales,
    Et que je perds tout mon sang-froid,
    J'en perds c'est vrai même le moral,
    Et j'ai même perdu toute ma foi.

    Je commence à perdre patience,
    J'aimerais bien perdre connaissance,
    Car en moi je perds confiance,
    Ma vie a perdu tout son sens.

    Si je me perds dans la foule,
    De mes idées, c'est qu'je perds pied,
    Je perds la tête, je perds la boule,
    J'ai même perdu ma dignité.

    Je n'ai c'est vrai plus rien à perdre,
    A part l'habitude d'être tendre,
    Pour gagner, il faut savoir perdre,
    Toi tu ne perds rien pour attendre.

    Qui va à la chasse perd sa place,
    Je n'me perds plus dans les détails,
    J'dirais pour ne pas perdre la face,
    Que j'ai juste perdu une bataille.

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  • Cela peut paraître ballot,
    T’inondes toutes mes pensées,
    J’aim’rais comme un poisson dans l’eau,
    Me sentir libre, non offensé.

    Quand t’as accosté sur la rive,
    De mon cœur mon amour,
    J’étais c’est vrai à la dérive,
    J’te croyais ancrée pour toujours.

    Rien ne m’éloignait de ta course,
    Je vivais d’amour et d’eau fraîche,
    J’ai pas vu, ça coulait de source,
    T’étais comme une mer qui s’assèche.

    Tu m’avais mis l’eau à la bouche,
    Et comme de l’eau de roche, c’est clair,
    J’ai pris une vraie froide douche,
    J’ai été frappé par  l’éclair.

    En amont, mon cœur était sec,
    A cause de toi, il est en eau,
    Dans l’eau, je resterais le bec,
    T’as commis un dégât des eaux.

    T’as su faire couler tous mes rêves,
    Sans faire de bruit quand je m’endors,
    T’en as extrait même toute la sève,
    Il n’y a pire eau que l’eau qui dort.

    Moi je m’étais jeté à l’eau,
    Je n’avais de cesse de t’aimer,
    Sous les ponts passera de l’eau,
    Avant qu’j'ne retrouve cet effet.

    Je n’ai pas inventé l’eau chaude,
    Je mettrais de l’eau dans mon vin,
    En moi, il n’y a aucune fraude,
    Pas un seul sentiment malsain.

    Nous n’étions plus vraiment en phase,
    Et je ne supportais pas bien,
    Qu’entre nous, y’ait de l’eau dans le gaz,
    Quand ça partait en eau de boudin.

    Allez j’arrête cette jolie prose,
    Car je me noie dans un verre d’eau,
    Je n’changerais pas le cours des choses,
    Ce n’est que coups d’épée dans l’eau.

     


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