• Souhaits que l'on refoule, rêves que l'on abandonne,
    Qui dans nos veines coulent, dans nos pensées bouillonnent.
    Tous ces vils désirs, nostalgiques idéaux,
    Que l'on ne peut pas dire, qu'on garde incognito,


    Tout ce qu'on imagine et même sans y penser,
    Qui malgré nous fascine, qu'on aime tant encenser.
    Envies que l'on abrite, derrière un parasol,
    Moraliste hypocrite qui l'érige en symbole.


    Addiction dont l'emprise, qui bien qu'exaltation,
    Rendra votre âme soumise et pleine de frustrations.
    C'est pourquoi je ne veux, ne plus jamais dépendre,
    D'un phantasme amoureux que je ne fais qu'attendre.

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  • Quel est donc ce bonheur, dont on nous parle sans cesse,
    Ce grand baratineur, empli de belles promesses.
    Un vice un peu vicieux, insensé sans honneur,
    Pour simples superstitieux qui croient aux porte-bonheur.

    Mais non en vérité, le bonheur c'est la fête,
    Une joie, une gaieté, une plénitude parfaite.
    Comment y parvenir ? Y a-t-il une recette ?
    Pour enfin détenir cette allégresse complète.

    Égoïste goujat trépignant d'impatience,
    Le bonheur c'est déjà, d'en avoir conscience.
    Car en réalité, il est omniprésent,
    Pas tant dans la durée, mais plus dans le présent.

    Ce ne sont que détails qui juchent le quotidien.
    Comme un jeu de bataille, comme un été indien,
    Ou faire l'épouvantail sur un classique de Gold,
    Ou comme trouver sa taille en pleine période de soldes.

    Le petit déj au lit, comme tout premier repas,
    Se mettre en appétit devant du chocolat.
    Ou bien lorsque le ciel est un peu moins couvert,
    Bonheur circonstanciel quand le feu passe au vert.

    On a du mal souvent à le deviner nôtre.
    Car un bonheur pouvant bien en cacher un autre,
    Pour être bienheureux, voyez tous ces bonheurs,
    Cessez d'en être peureux et dîtes à la bonne heure.


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  • Il est des choses qu'on n'peut prévoir,
    Qui donnent du piquant, du piment,
    Qu'on ne pouvait pas concevoir,
    Qu'on pensait dures comme du ciment.

    Parfois, sans s'en apercevoir,
    On ne digère plus l'aliment,
    De celui qu'on pensait pouvoir,
    Etre notre seul condiment.

    Au risque de se décevoir,
    On s'accroche à son détriment,
    On s'invente des droits, des devoirs,
    Pour tout vous dire c'est déprimant.

    Après l'beau temps, il peut pleuvoir,
    C'est juste un réassortiment,
    Qu'on peut essayer d'entrevoir,
    Comme avant un licenciement.

    On se heurte alors au pouvoir,
    D'enclencher seul le châtiment,
    Ou faire fin de non recevoir,
    Mépris noyé de compliments.

    C'est inutile de s'émouvoir,
    De se conter des boniments,
    En amour, faut juste savoir,
    Ne jamais faire de sentiments.

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  • Un charme, une attraction soudaine,
    Et voilà qu'on sème nos vies,
    Dans ce fantasme, jardin d'Eden,
    Comme une irrésistible envie.

    Mais d'où nous vient cet envoûtement,
    Convoitise bien inassouvie,
    Qui nous pousse presqu'aveuglément,
    Comme une irrésistible envie.

    Cet attrait, pour tous ceux qui osent,
    Y résister sans préavis,
    Renforcera alors l'hypnose,
    Comme une irrésistible envie.

    Pour quelles raisons sommes nous tentés,
    Il en dépend notre survie,
    Comme si nous étions aimantés,
    Par une irrésistible envie.

    Cette fascination commune,
    Qu'on cherche parfois à écrémer,
    Nous polarise un peu comme une,
    Irrésistible envie d'aimer.


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  • J'ai souvent cette sensation,
    Cette impression qui désoblige,
    De n'être en fait que transition,
    Aux demoiselles qui se dirigent,

    Vers une vie meilleure et posée,
    Après une légère commotion,
    Sentimentale, souvent causée,
    Par un trop plein de dévotion.

    Je plonge là dans leur nébuleux,
    Dans leurs doutes, étranges univers,
    Où même si ça me pique les yeux,
    Il me faut les garder ouverts.

    C'est con l'amour, car on devient,
    À son contact presque égoïste,
    Mais il s'en va comme il s'en vient,
    Tout simplement à l'improviste.

    On y prend goût, on est avide,
    Mais s'installent routine, habitudes,
    Finalement, on s'emplit de vide,
    Et de réelles fausses certitudes.

    Tout en silence et sans un signe,
    Il arrive qu'on ne sache même pas,
    Qu'on a déjà passé la ligne,
    Qu'on a déjà franchi le pas.

    On est alors sur l'autre rive,
    On a beau y croire, on se ment,
    Notre amour est à la dérive,
    Il a fait son déménagement.

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